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Cours Intensifs

atelier en anglais

Le déjeuner est inclus dans tous les cours d'une journée complète (8 heures) uniquement

CI-1 Le dénoyage des infrastructures : des études de terrain aux travaux de fermeture

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 12 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 250 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 125 $ Can

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L’atelier couvre un large éventail de sujets liés au dénoyage des infrastructures. Il permet de se familiariser avec les facteurs à prendre en compte lors de la conception, de l’obtention des permis et de l’exploitation d’un système de dénoyage. Les thèmes discutés sont les suivants : les facteurs critiques et études de terrain de base nécessaires pour soutenir la conception d’un système de dénoyage, les méthodes de calcul des débits et des zones d’influence de dénoyage, la conception et l’autorisation d’un système de dénoyage, les méthodes de dénoyage et coûts, la qualité des eaux souterraines, les méthodes de traitement disponibles et les coûts, les pompes et les exigences en matière d’alimentation électrique, l’installation et l’exploitation d’un système de dénoyage, la détermination des spécifications de dénoyage à des fins contractuelles ainsi que la structure des projets et le partage des risques. Des études de cas sont aussi examinées afin d’illustrer les applications réussies et non réussies de dénoyage de différentes infrastructures.

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Professeur

Stephen Di Biase possède une maîtrise en hydrogéologie de l’University of Toronto. Il est hydrogéologue principal chez Stantec et il possède 24 ans d’expérience dans le domaine de l’approvisionnement en eau souterraine et du dénoyage des chantiers de construction. Son expérience comprend des évaluations hydrogéologiques et des évaluations d’impact pour des puits de production à haut rendement et pour des projets de dénoyage de construction, dans les aquifères de la région du Grand Toronto et dans les formations dolomitiques siluriennes situées au-dessus de l’escarpement du Niagara, ainsi que les enquêtes, la conception, la construction et la surveillance des systèmes de dénoyage établis le long de l’extension du métro Spadina de Toronto-York, de l’Eglinton Crosstown et de l’élargissement de l’avenue Bayview.

CI 2 - Discussion approfondie sur l’instrumentation et la surveillance géotechniques

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 17 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 250 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 125 $ Can

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Description

La conception géotechnique relève de l’incertitude. Cette incertitude est évaluée au cours des phases de construction et d’exploitation à l’aide de divers instruments et méthodes. L’atelier couvre en détail les différents types d’instruments géotechniques, de méthodes d’arpentage et de méthodes de télédétection couramment utilisés en matière de surveillance à court et à long termes des structures géotechniques. Il est présumé que les participants possèdent déjà une certaine familiarité avec l’instrumentation géotechnique, car le niveau technique visé au cours de l’atelier dépasse celui d’un simple cours d’introduction et excède celui du chapitre 25 du Manuel canadien d’ingénierie des fondations (2023) qui porte sur l’instrumentation et la surveillance géotechniques. Les instruments et technologies suivants sont traités : piézomètres, inclinomètres, systèmes de tassement, extensomètres, jauges de déformation, cellules de charge, mesures géodésiques, interférométrie satellitaire InSAR, radar au sol, lidar, vibrations, mouvements forts et faibles et mesures dynamiques. Un conférencier invité aborde également les mesures liées à la surveillance des eaux souterraines dans le domaine de l’hydrogéologie.

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Professeur

Pierre Choquet détient un doctorat en mécanique numérique et matériaux de Mines Paris – PSL en France. Spécialisé en instrumentation géotechnique, il agit à titre de conseiller technique auprès de Terra Insights et de vice-président du développement de marché pour RST Instruments.

CI-3 Passer à l’analyse tridimensionnelle de la stabilité des pentes

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 17 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 450 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 250 $ Can

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Description

L’analyse bidimensionnelle de la stabilité des pentes est courante en géotechnique. Les directives réglementaires en cours font principalement référence à ce type d’analyse. La pratique dans le domaine de la géotechnique a récemment connu un essor important des méthodologies applicables à des analyses tridimensionnelles. Une telle évolution vers ce type d’analyses soulève des questions relatives à leur application. Par exemple, à quelle étape des activités de conception devrait-on privilégier une analyse tridimensionnelle ? La calibration et l’étalonnage des modèles numériques à partir d’une surface de rupture observée devrait-ils s’effectuer dans le cadre d’une analyse bidimensionnelle ou tridimensionnelle ? Quelles sont les implications de ces deux approches ? Comment les directives réglementaires doivent-elles être interprétées dans le cadre d’une analyse tridimensionnelle ? L’atelier permet d’apprendre les principales différences entre les analyses bidimensionnelles et tridimensionnelles de la stabilité des pentes. Il se concentre sur les différentes méthodes d’équilibre limite (LEM), plus particulièrement sur les cas où les approches tridimensionnelles doivent être privilégiées. Des études de cas liées à l’industrie minière (Fundao & Feijao) et à des talus en remblai permettent d’examiner les méthodologies d’analyse tridimensionnelle adoptées dans la pratique. Les écarts typiques attendus entre des analyses bidimensionnelles et tridimensionnelles sont discutés ainsi que le moment où une rétro-analyse tridimensionnelle devrait être effectuée. Une attention particulière est également accordée aux analyses sismiques dans le contexte de nouvelles méthodes d’analyse.

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Professeur

Murray Fredlund est titulaire d’un doctorat en génie civil de l’université de Saskatchewan. Il a publié plus de 120 articles de recherche sur des sujets portant sur la création de bases de données, la modélisation par éléments finis et les systèmes de gestion de banques de données en lien avec l’état des connaissances des sols non saturés. En 1997, il a créé l’entreprise SoilVision Systems Ltd avec la base de données appelée SoilVision qui pouvait être utilisée pour évaluer le comportement des sols non saturés. Depuis, il a dirigé le développement de huit logiciels d’éléments finis qui couvrent les domaines de l’écoulement des eaux souterraines, du transport des contaminants, de l’analyse géothermique, de l’analyse de l’écoulement de l’air, des analyses contraintes-déformations et de la stabilité des pentes. Plus récemment, il a supervisé le développement du logiciel de stabilité des pentes SVSLOPE 2D/3D et du logiciel de modélisation conceptuelle SVDESIGNER. Ce travail s’est poursuivi avec l’expansion des analyses tridimensionnelles servant à évaluer la stabilité des pentes dans les domaines de l’exploitation minière, tels l’analyse des mines à ciel ouvert ou des digues stériles et des barrages hydroélectriques ainsi que l’analyse du risque lié aux mouvements de terrain.

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Mourad Karray détient un doctorat en génie civil de l’Université de Sherbrooke où il est professeur titulaire depuis 2005. Ses recherches portent sur le comportement dynamique et vibratoire des sols, de l’interaction sol-structure aux méthodes de caractérisation des sols reposant sur les ondes de Rayleigh. Ses travaux ont donné lieu à la publication de plus de 220 articles scientifiques. Il a également contribué au développement de la Piezo-Electric-Ring-Actuator-Technique pour ce qui est de la mesure de Vs en laboratoire et à celui du Triaxial Simple Shear Test en lien avec l’évaluation de la résistance sismique des sols.

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CI - 4 Mécanique des roches : modélisation des réseaux de fractures discrètes à partir de la cartographie LIDAR et de la photogrammétrie numérique

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 17 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 250 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 125 $ Can

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Description

L’atelier présentes les notions techniques nécessaires pour générer des réseaux de fractures discrètes à partir d’ensembles de données topographiques de télédétection, par exemple LiDAR, et pour les importer et les utiliser dans des outils de modélisation numérique conventionnels servant à analyser la stabilité de l’ingénierie des roches. L’atelier se veut une expérience d’apprentissage pratique construite autour d’exemples concrets. Une attention particulière est accordée aux meilleures pratiques standard et aux méthodes de correction courantes nécessaires pour remédier aux biais typiques de la collecte de données. L’atelier se déroule dans un laboratoire informatique de l’École de technologie supérieure située à distance de marche de l’hôtel Bonaventure où a lieu GEOMontréal 2024. Les ordinateurs, les logiciels et les ensembles de données requis pendant l’atelier sont fournis.

 

Professeur

Pedro Cacciari possède un doctorat en sciences de l’University of São Paulo au Brésil et il possède plus de six ans d’expérience dans l’industrie. Il est professeur adjoint de mécanique des roches au département de génie civil, géologique et des mines de Polytechnique Montréal. Son expertise porte sur l’étude des masses rocheuses discontinues par intégration de méthodes expérimentales et numériques.

CI - 5 Télédétection satellitaire appliquée à l’hydrogéologie et à l’ingénierie géotechnique

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 17 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 450 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 250 $ Can

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Description

L’atelier est une introduction aux techniques de télédétection appliquées à l’hydrogéologie et aux études géotechniques. Il est conçu pour les géotechniciens, les hydrogéologues et les étudiants qui souhaitent mieux comprendre le potentiel et les limites des différentes approches de télédétection par satellite. Une vue d’ensemble des satellites et des techniques applicables aux études sur les eaux souterraines et à la déformation de la surface du sol est proposée, y compris des exemples obtenus à l’aide de GNSS/GPS, GRACE, infrarouge (IR) et de plusieurs satellites optiques et radars, de même qu’une introduction aux systèmes radar à synthèse d’ouverture (RSO) et à la technique d’interférométrie radar (InSAR). Des études de cas, reposant entre autres sur l’InSAR et appliquées à des défis liés à la mécanique des roches, aux glissements de terrain, à la déformation du pergélisol, à l’exploitation minière et à l’affaissement des sols sont présentées. Une démonstration d’analyse InSAR d’un affaissement du sol est effectuée à l’aide de données satellitaires RSO et de logiciels gratuits  ; des exemples d’application de Google Earth Engine pour surveiller la surface terrestre sont également présentés.

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Professeur

Angus Calderhead est hydrogéologue principal à Environnement et changement climatique Canada et professeur associé au Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique. Il utilise des techniques de télédétection depuis 20 ans pour mieux comprendre les processus hydrogéologiques et géotechniques en se concentrant principalement sur les systèmes satellitaires InSAR, GNSS et de récupération gravitationnelle.

François Charbonneau possède un doctorat en télédétection de l’Université de Sherbrooke. Il œuvre au Centre canadien de cartographie et d’observation de la Terre en tant que chercheur scientifique spécialisé en télédétection RSO. Ses intérêts portent sur l’optimisation de l’information RSO polarimétrique et interférométrique appliquée à la détection et à la caractérisation des changements de la surface terrestre.

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Catherine Cloutier détient un doctorat en sciences de la Terre de l’Université Laval. Elle est ingénieure géologue au Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec où elle effectue des études de stabilité de parois rocheuses. Au cours de ses études doctorales, elle a documenté l’évolution d’un glissement rocheux actif dans le but de développer un système d’alerte pour une voie ferrée.

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Saeid Homayouni est titulaire d’un doctorat en signal et image de Télécom Paris en France. Il est professeur de télédétection et de géomatique environnementale au Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique. Ses intérêts de recherche et d’enseignement comprennent l’analyse des observations de la Terre (optique et radar) par intelligence artificielle pour des applications urbaines et agroenvironnementales.

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Pascal Locat a obtenu un doctorat en génie civil de l’Université Laval. Il est ingénieur géologue à la Direction de la géotechnique et de la géologie du Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec où il travaille depuis 2005.

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CI 6 - Géotechnique sismique et interaction sol-structure

Horaire : 15 septembre 2024 (dimanche), de 8 h à 17 h

Heure : 8h00 à 17h00*

Durée : 9 heures

Coût : Professionels   Tarif : 450 $ Can

Coût : Étudiants   Tarif régulier : 250 $ Can

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Description

L’atelier traite des problèmes liés à la sismique et à la post-sismique dans les sols et les résidus miniers dans le contexte de la séismicité de l’Est de l’Amérique du Nord et des solutions alternatives disponibles pour mieux répondre aux besoins des ingénieurs du Québec. Il est question de l’évaluation des modes de vibration à l’aide du bruit ambiant, des avantages et des inconvénients propres aux approches d’analyse dynamique, des nouvelles approches développées pour évaluer le potentiel de liquéfaction et mieux adaptées au contexte sismique du Québec, de l’évaluation de la réponse dynamique des ouvrages de retenue avec des données précises, des courbes de dégradation des sols, particulièrement les silts et les argiles sensibles du Québec, ainsi que l’importance de l’interaction sol-structure dans le calcul des fondations. Il est également question des problèmes pouvant survenir pendant la post-liquéfaction à la suite d’un tremblement de terre et de l’évaluation des tassements grâce à de nouvelles techniques. Des exemples pratiques sont utilisés au cours de l’atelier pour aider les ingénieurs à mieux inclure les analyses de liquéfaction dans leur pratique.

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Professeur

Anna Chiaradonna est titulaire d’un doctorat en génie géotechnique de l’University of Naples Federico II en Italie. Elle est professeure adjointe en ingénierie géotechnique au Department of Civil, Construction-Architectural and Environmental Engineering de l’University of L’Aquila en Italie. Ses recherches portent principalement sur l’étude numérique et expérimentale des défaillances du sol dues à la liquéfaction induite par les tremblements de terre et sur leur atténuation. Ses travaux se rapportent à la prévision de la génération des pressions interstitielles selon différentes approches permettant d’évaluer le déclenchement de la liquéfaction et ses conséquences sur les milieux urbanisés.

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Mahmoud N. Hussien détient un doctorat en génie civil de la Kyoto University au Japon. Il est ingénieur géotechnicien principal chez WSP Canada. Il possède plus de 20 ans d’expérience internationale en ingénierie géotechnique liée aux tremblements de terre, en particulier dans le domaine de l’interaction sol-structure et de la stabilité sismique des barrages à résidus. Il a publié plus de 50 articles traitant de géotechnique dans des revues et conférences internationales de premier plan.

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Michael James est titulaire d’un doctorat en génie minéral de l’Université de Montréal. Possédant 40 ans d’expérience, il est ingénieur géotechnicien spécialisé en performance sismique des barrages et des parcs à résidus ainsi qu’en analyses numériques. Il fait partie des ingénieurs désignés de Agnico Eagle au Canada et au Mexique.

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Mourad Karray est détenteur d’un doctorat en génie civil de l’Université de Sherbrooke où il est professeur titulaire depuis 2005. Ses recherches portent sur le comportement dynamique et vibratoire des sols, de l’interaction sol-structure aux méthodes de caractérisation des sols reposant sur les ondes de Rayleigh. Ses travaux ont donné lieu à la publication de plus de 220 articles scientifiques. Il a également contribué au développement de la Piezo-Electric-Ring-Actuator-Technique pour ce qui est de la mesure de Vs en laboratoire et à celui du Triaxial Simple Shear Test en lien avec l’évaluation de la résistance sismique des sols.

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Daniel Verret possède un doctorat en génie civil de l’Université Laval. Il œuvre dans les domaines de la géotechnique et de la construction de barrages en remblai depuis plus de 25 ans. Il est ingénieur géotechnicien spécialisé notamment dans l’analyse dynamique et vibratoire des sols.

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